Après avoir atteint Marathon, aux deux tiers de la route vers Key West, il est temps de rebrousser chemin. L’équipage manque de temps et doit être de retour à une date fixe. Dommage, mais ce n’est que partie remise.
En début de saison, nous avons eu à souffrir du temps froid du centre de la Floride. Après ce voyage, décision est prise dès maintenant, pour la saison prochaine, de descendre sur Key West pour aller y attendre la météo propice à un passage vers les Bahamas.
Philipe qui y a passé beaucoup de temps (aux Bahamas) me dit que l’on peut mettre quelques années pour explorer l’archipel entier. Ainsi la saison 2014/2015 sera consacrée à débuter cette explorations hors des sentiers américains définitivement trop semblables au contexte socioéconomique canadien.


Si vous agrandissez suffisamment la photo de gauche vous observerez une multitude de point de couleur. Il s’agit de casiers de crabe semés dans la voie navigable et autours desquelles nous devons slalomer. La photo de droite est celle d’un crabier, petit bateau qui fait la relève des casiers
Après un voyage de retour où nous faisons un autre arrêt à Islamorada et au petit bar le Laura Lei. La faune locale y est pour le moins hétéroclite. On peut observer au même petit bar: des hippies sur le retour arborant barbe et queue de cheval pouivre et sel, un musicien en chemise Hawaienne, une granola avec une robe en macramé enfilée sur une blouse en tofu, des pêcheurs à la perche de retour d’une sortie en mer, un richard sapé style BCBG avec une jeune moitié clairement névrosée et par trop proprette…

L’ancrage de ce grand catamaran a pris plus d’une heure et a suscité de vives discussions dans l’équipage. C’est pourquoi nous l’avons surnommé capitaine Hulot en souvenir des mésaventures du monsieur éponyme en vacances

Sea Drifter à l’ancre à Islamadora vu du dinghy. Gracieuseté de Philipe et de son téléphone vraiment intelligent


Je vous avait dit combien il était difficile de photographier des dauphins, bien je me rétracte. Alors que nous nous dirigions vers Key Largo, 6, puis 12 dauphins sont venus faire la course avec Sea Drifter sur près d’un quart de mile. Moment inoubliable

Dans les Keys, nous devons parfois emprunter des passages aménagés dans les mangroves. Saisissants !

En passant sous ce pont, nous quittons définitivement les Keys alors que ceux qui l’empruntent vers le sud y entrent en voiture
Un passage gratuit à la marina Loggerhead de South Miami pour faire le plein, nous nous dirigeons vers le nord. Les vents du nord créant une vague clairement trop agressive, nous décidons de suivre la route intérieure de l’intracoastal.

Arriver dans une ville par la mer en donne toujours un point de vue auquel on n’est pas habitué
Sur la route de l’Intracoastal, des paysages variés nous attendent.

Trouvez-vous un petit air de CSI Miami à cette photo ?

Trop, c’est comme pas assez. J’espère que le propriétaire de ce petit bateau de plaisance aide les pauvres de sa communauté. Mais les enregistrements de tous ces monstres de la mer aux Îles Caimans laisse peu d’espoirs

Quel film a frappé l’imaginaire ces deux jeunes amoureux selon vous ?


Le long de l’Intracoastal nous longeons littéralement la route A1A. Des images de « La Florida »

En Floride, même la police a un de ces petits air chic qu’on voit pas au Québec

Dans une section de l’Intracoastal qui nous ramène à la rivière Ste-Lucie et à notre port d’attache, ce rameur m’impressionne. Nous voguons allègrement au dessus de 6 noeuds et nous peinons à le dépasser. Faut dire que faire plus de 250 miles nautiques comme cela rend la randonnée sur Sea Drifter pas mal plus reposante
Le capitaine a dû prendre de l’expérience depuis son tout premier voyage. Alors que j’avais réussi à m’échouer dans les 15 premiers miles nautiques en juin dernier, que le premier encrage avait été catastrophique, ce voyage est sans histoire. Rien de bien triste là dedans.
À bientôt
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